Alors Colne, le sake chinois existe bien, mais comme tu le dis si bien, on trouve surtout de l'alcool de rose chez nous, le saké japonais n'est pas aussi haut en degré et avoisine les 13° on peut l'appeler le saké du soir, et il en existe de plusieurs sorte.
J'ai déjà était en chine, donc en thé et saké je m'y connais un temps soi peu.
Niveau culturel, je me doit d'un peu connaître beaucoup de choses, lors de mes multiples réunion... et déplacement dans notre capitale, je côtoie des gens des gens avec qui je me doit d'être comme telle (Mr MESTRALLET pour exemple grand PDG de gdf suez qui part en retraite avec 21millions d'euros)
Donc oui je peux même te citer la fabrication du saké
L’excellence du saké dépend de 3 facteurs ; de la qualité de l’eau (mizu), du savoir-faire du maître brasseur (waza) et de la qualité du riz.
Polissage
Pour ce dernier facteur on utilise des variétés spéciales de riz tel que le fameux Yamadanishiki ou encore le Gohyakumanngoku mais aussi, et surtout, le polissage du riz, opération qui consiste à abraser le grain pour éliminer les couches extérieures chargées en protéines, vitamines et graisses. C’est la première manipulation visant à « l’affinage » du saké. Les grains sont ainsi polis à cœur, jusqu’à 50% de leur volume initial pour les Daiginjo, et lavés. Ils sont mis à tremper dans de l’eau de source et ils absorbent alors une certaine quantité d’eau. Le riz est ensuite cuit à la vapeur et mis à reposer.
Koji
15% du volume total du riz est utilisé au minimum pour la fabrication du Koji. Le riz est étalé sur de grandes tables et enveloppé de pièce de tissu à la température constante de 30°. Des spores d’aspergillus (le koji-kin) sont alors ajoutés et ne tardent pas à mûrir sur ce substrat (le riz cuit) et à se développer. L’amidon des grains de riz est alors transformé en sucres fermentescibles, on vient d’obtenir un moût d’amorçage, le Koji.
Shubo
Ce Koji est lentement mélangé au reste du riz cuit et à de l’acide lactique dans de grandes cuves. Un levurage est ensuite effectué, c’est le début de la culture du Shubo ou « levure-mère ». Les enzymes du Koji vont transformer l’amidon du riz en glucose qui lui-même va nourrir les levures (Shubo) et accélérer leur concentration. Tout ce processus se déroule sous atmosphère et température contrôlées.
Moromi
Lorsque le développement des levures a fait pratiquement disparaître toute trace de glucose on permet au processus de continuer en ajoutant de nouvelles quantités de riz, de Koji et d’eau ; c’est le fameux « système de fermentation multiple parallèle » : le Koji transforme les amidons du grain de riz en sucre plus simple, le glucose, alors que les levures transforment ces mêmes sucres en alcool. Les 2 phénomènes se produisent en continue, en parallèle et simultanément, l’un nourrissant l’autre. A bout de quelques jours de ce processus, on obtient le « Moromi » ou moût de saké, qui développe déjà des arômes et un bouquet proche du saké. A cet instant de la production, le Moromi titre plus de 18°.
Pressurage
Pour obtenir le saké tel qu’il est vendu et consommé, il est nécessaire de le débarrasser de sa lie (Kasu) constituée des levures mortes et autres composés organiques, c’est le pressurage, qu’il soit traditionnel (par gravité) ou plus moderne (compression pneumatique).
Maturation
Le saké est alors pasteurisé (Hi-Ire) avant un stockage en cuve pour maturation. Les Namazake sont eux mis en vente dès la fin du pressurage et sans pasteurisation.
Embouteillage
Divers prélèvement et contrôles sont effectués lors de la période de maturation pour décider du moment opportun de la mise en bouteille et celle-ci est effectuée après une nouvelle pasteurisation
Voilà
